OZONEURS (vendus à nos dépouilles)
L’ozoneur éraillant nos fibres erratiques
Ranime les esprits des amours amniotiques
Vivre l’exil ne vaut-il pas mieux que s’offrir
A cette alcôve où le cœur ne peut plus s’ouvrir
Battant dans les vaisseaux un fredon de moteur
Riveté au poitrail cynique escamoteur
D’où un gaz asphyxiant les bouches distendues
Dissipe le limon de nos langues perdues
Vivre l’exil ne vaut-il pas mieux qu’espérer
Dans cette cage au corps qui peine à respirer
Un instant s’affranchir de la boîte à bonheur
Et s’enfuir ivre enfin loin de son ozoneur.
samedi 31 janvier 2009
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